La digitalisation de nombreux appareils utilisés dans une habitation

Le marché de la maison connectée reste pour le moment l’apanage soit des grands groupes comme Google ou Apple et de petites start-up spécialisées, tandis que les autres marques spécialistes de la domotique comme Legrand se cantonnent dans le secteur de niche, se focalisant dans une partie du marché comme la domotique pour les personnes dépendantes. De leur côté, les leaders mondiaux de la domotique ne cessent de s’approprier de nombreuses startups qui opèrent dans le secteur de la domotique et de la maison connectée.

Gadgets et valeur économique

Google ne se cache pas de son engouement pour les startups à fort potentiel, et ne lésine pas sur les moyens pour mettre tous les atouts de son côté. C’est ainsi sans surprise que l’on a appris que la marque a racheté la startup Nest Labs, spécialisée dans la maison connectée, pour 3,2 milliards de dollars ; ou encore l’acquisition par le British Gas de la société AlertMe, spécialisée dans la maison connectée, pour environ 60 millions d’euros. Les objectifs principaux de la domotique demeurent les mêmes : le confort, la sécurité et l’économie d’énergie ; trois objectifs qui impliquent la connectivité et la digitalisation de nombreux appareils utilisés dans une habitation, notamment, les appareils électroménagers, les caméras de surveillance, les ampoules connectées, la station météo, les thermostats, les détecteurs de mouvements… Différents modèles de la maison connectée ou de la maison du futur sont en cours de conception et/ou de réalisation, mais les défis majeurs auxquels les concepteurs doivent encore faire face demeurent nombreux : convaincre les utilisateurs finaux de la valeur économique des objets connectés de la domotique, faire en sorte que les objets connectés ne soient plus perçus comme des « gadgets » difficiles à paramétrer et/ou à contrôler.
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